La question

Cette question a été affichée par un fonctionnaire de l’ambassade Mongol

La loi électorale révisée (14 décembre 2011) de la Mongolie établit que le vote à partir de l’étranger serra disponible pour l’élection de juin 2012 et l’organisme de gestion électoral de la Mongolie a maintenant requis la contribution des ambassades mongoles et leur a demandé de suggérer des manières dont le vote peut être mis en place dans les différents pays où des mongols vivent à l’étranger.     

Évidemment, la question fondamentale ici est le temps. Compte tenu de la courte période de temps qui est seulement de quatre mois, j’ai les questions suivantes :

1-      Quels sont les meilleurs moyens d’impliquer les citoyens qui vivent à l'étranger aux élections nationales?   

2-      L’expérience de quelle pays nous conseillez-vous d'appliquer?

3-      Quels sont les enjeux et les défis qu’ont rencontrés les ambassades lorsqu’ils ont organisé des bureaux de vote dans le pays qui les accueils et de quel façon leur a-t-on remédié.

Sommaire des réponses

Plusieurs réponses ont mis l’accent sur le cours laps de temps disponible et l’impact que cela aura dans l’organisation du vote dans le pays. Un bon nombre de personnes sont de l’opinion que 16 semaines est inadéquat, alors que d’autres croient que sans être idéal, c’est faisable (à une échelle limité) et qu’il y a des précédents pour implémenter le vote à l’extérieur du pays dans des délais encore plus serré.   

Étant donné les courts délais, il y a un consensus général pour signaler que les attentes et la portée du projet doivent être limitées en conséquence. Il est avisé de seulement établir un système de vote à l’étranger aux ambassades qui se situent dans des pays où il y a un nombre significatif de mongols qui y résident et que toutes les parties prenantes soient d’accord pour ce faire. L’enregistrement des électeurs a été signalé comme étant un élément qui prend particulièrement du temps. Un expert recommande même à ce que les électeurs puissent être capables de s’enregistrer à l’ambassade et puis voter directement après. Par contre, un autre expert recommande fortement qu’il y est un pré-enregistrement pour permettre aux partis politiques d’examiner la situation et approuver le processus.

En se basant sur la loi électorale mongole de 2005 (et sans connaitre en quoi consiste exactement les modifications de 2011), un expert a soulevé ses préoccupations pour ce qui concerne le processus d’appel de la liste électorale et comment cela s’appliquera pour le vote à l’étranger.

En plus d’organiser les modalités du vote, l’emphase est aussi mis sur le besoin de clairement spécifié comment les votes de l’étranger vont contribuer à la répartition des sièges suite à l’élection.  

En plus du peu de temps alloué, les coûts financiers pour implémenter le vote à l’étranger et les implications pratiques doivent également être gardés à l’esprit. Des considérations doivent aussi tenir compte du temps de dépouillement et de traitement des résultats d’outre-mer et comment ceux-ci retardent le processus électoral. 

 L’expérience de vote à l’étranger de la Bulgarie est donné, avec des détails précis de comment le processus a été organisé et administré. Les élections égyptiennes de 2011 sont aussi mentionnés en tant qu’exemple où le vote à l’étranger a été organisé à l’intérieur d’une très courte période de temps, soit un mois, quoique de façon limité et en s’appuyant sur un registre civile déjà existant, ainsi qu’une bonne infrastructure technologique d’information et communication.     

Exemples d’Articles et ressources ACE lié

Encyclopédie (anglais): 
• Voting from abroad

Régions et pays (anglais):
• Mongolian Electoral Law for Parliamentary Elections (2005)

Sources externs (Anglais)
• Voting from Abroad: The International IDEA Handbook 

Noms des contributeurs

1. Ronan McDermott

2. Stina Larserud

3. Francisco Cobos Flores

4. Frank Vassallo

5. Chris Kyriakides

6. Tihana Bartulac Blanc

7. Velko Miloev

8. Peter Wolf

9. Mounkhou Ravjaa