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Mesures pour prévenir la violence et l’intimidation à l’égard des candidates lors de campagnes électorales

Mesures pour prévenir la violence et l’intimidation à l’égard des candidates lors de campagnes électorales

ACE, September 06. 2017

Cette question est publiée par ACE au nom de Rebecca Mwontune

Partout dans le monde, les femmes qui se présentent en politique font face à la violence et à l’intimidation durant la campagne électorale.

Dans des pays où un grand nombre de femmes mènent une campagne électorale, quels mécanismes — qu’il s’agisse de politiques ou de lois — protègent ces femmes de la marginalisation politique qu’entraînent les menaces de violence ?

Les membres du Réseau des experts sont encouragés à fournir des exemples propres à des pays particuliers.

Résumé des réponses

Pour répondre à la question, les membres du réseau des experts ont partagé des ressources, ont donné des exemples propres à certains pays et ont offert des commentaires et des recommandations pour répondre au problème de violence à l’égard des femmes qui se portent candidates aux élections. Voici un résumé des réponses.

Les membres ont formulé les commentaires suivants à propos du sujet :

  • Les commissions électorales, en tant qu’institutions nationales, sont dans l’obligation de veiller à ce que les procédures électorales protègent le droit des femmes à prendre part à un processus électoral inclusif. Elles peuvent aussi conseiller les législateurs dans la criminalisation du harcèlement envers les politiciennes et dans la mise en place de mécanismes permettant d’éliminer l’impunité pour ces crimes.
  • Beaucoup de violence à l’égard des femmes se produit sur les médias sociaux ou dans les télécommunications. Ces incidents peuvent être surveillés et documentés.
  • De nombreux pays ont ratifié la CEDAW (la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes), une convention qui contient une clause concernant la participation politique des femmes.

Les membres ont donné des exemples propres à certains pays.

  • L’un des membres cite en exemple le Mozambique, dont la constitution garantit les droits égaux des sexes et ne pose aucun obstacle aux femmes qui s’inscrivent comme électrices ou comme candidates à des élections. Le membre affirme aussi que le pays fait partie du top 20 mondial en ce qui a trait à la représentation des femmes au parlement, et a souligné que la loi ne comporte aucune disposition particulière concernant la protection des femmes.
  • Un autre membre a affirmé que la constitution et le code de la démocratie d’Équateur stipulent que les femmes et les hommes doivent être représentés de façon égale, et que des mécanismes existent pour encourager la participation des femmes.
  • Un autre membre cite un rapport produit par IFES sur le genre aux Maldives, lequel indique qu’une augmentation d’une certaine interprétation de la sharia islamique au cours des dix dernières années a limité le rôle des femmes dans la vie publique. Le rapport met l’accent sur l’importance du soutien familial pour les femmes qui se présentent en politique.

Les membres ont aussi offert des recommandations pour garantir la sécurité de tous les candidats en général et celle des candidates en particulier :

  • Les OGE devraient ouvrir des enquêtes sur les coupables d’actes violents et les mener en justice comme le prévoit la loi. EMBs should investigate and prosecute the perpetrators of violence in accordance with the law.
  • Le gouvernement doit garantir la sécurité et prioriser les enjeux de sécurité qui touchent les femmes en particulier afin de les encourager à participer entièrement et sans crainte aux élections.
  • Toutes les autorités politiques, sociales et administratives doivent travailler de concert pour promouvoir l’éducation civique entourant les élections, et ce dans le cadre prescrit par la loi.
  • Les femmes devraient organiser leurs rencontres de campagne selon la loi et informer d’avance la police de toute inquiétude qu’elles pourraient avoir.
  • Entraîner les femmes à répondre efficacement à la violence.
  • Chercher à créer un environnement dans lequel tous les candidats peuvent faire campagne de façon sécuritaire. Un climat général de violence ne peut que miner la sécurité des femmes qui font campagne.
  • Les partis ou les candidats devraient adopter un code de conduite auquel ils sont moralement engagés.
  • Il faut chercher à réduire la violence à l’égard des femmes en général. Une société qui ne tolère pas la violence à l’égard des femmes ne tolèrera pas que les candidates soient intimidées.

 

 

Ressources externes (en anglais)

 

An Integrated Approach to Elections and Conflict  

Breaking the Mold: Understanding Gender and Electoral Violence

Election Violence, Undemocratic Elections and Gender

Discussion en ligne (en anglais) : Online Harassment of Women in Politics: How Online Harassment isn’t ’Virtual For Women

Guide on Action Points for the Prevention and Mitigation of Election-related Violence.  

Gender-Specific Election Violence: The Role of Information and Communication Technologies

IDEA’s Electoral Risk Management Tool (ERMTool)

Iknow Politics on Eliminating Violence Against Women in Politics

Summary of E-Discussion on Eliminating Violence against Women in Politics

La publication du PNUD et de l’ONU Femmes (en anglais) : Political Violence Against Women in Elections: A Framework for Analysis and Prevention

 

Membres ayant contribué à cette réponse collective:

 

  • Kunzang Wangdi
  • Stina Larserud
  • Abdoulaye Kourouma 
  • Aleida Ferreyra
  • Victor Hugo Ajila 
  • Jacky Sutton
  • Zaida Abdala
  • Sead Alihodzic
  • Gabrielle Bardall
  • Idiéma Véronique Kando
  • Vasu Mohan
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