La Malaisie possède
un système électoral basé sur le scrutin majoritaire uninominal (SMU) à majorité simple
calqué sur le système britannique de Westminster dans lequel 219
circonscriptions uninominales sont utilisées pour l'élection de membres à la
Chambre des représentants. Lors des plus récentes élections en mars 2004, la
coalition au pouvoir a remporté 90 % des sièges à la Chambre (198 sur 219)
et n'a pourtant recueilli que 60 % du vote à l'échelle nationale. Les
partis d'opposition ont perdu plus de la moitié de leurs 45 sièges lors des
élections, ne remportant qu’environ 10 % des sièges (20 sièges), et ce,
bien qu'ils aient reçu près de 40 % des voix exprimées au pays.
Depuis qu'elle a
accédé à son indépendance, la Malaisie est gouvernée par une coalition de
partis politiques appelée Barisan Nasional (BN) [1]. Bien qu'elle
s'efforce d'encourager la nature multiethnique de la coalition, le véritable
pouvoir appartient au parti ethnique malais dominant, l'Organisation nationale
malaise unifiée (UMNO). Les autres membres de la coalition représentent
également des groupes ethniques précis, mais leur autonomie au sein de l'UMNO
est très limitée. Les partis qui ne sont pas membres de la coalition n'ont
jamais remporté plus de 40 % des sièges au Parlement et dans le cadre du
système électoral actuel, ils ne dépasseront jamais ce pourcentage.
Le contrôle serré
qu'exerce le BN sur le processus électoral limite la capacité des partis
d'opposition à faire élire des candidats aux élections. La Commission
électorale est perçue comme l'un des principaux instruments par lesquels le BN
manipule le processus électoral pour ses propres intérêts politiques. [2]
Système électoral
La Malaisie est
officiellement une monarchie, bien que le « chef suprême » (Yang
di-Pertuan Agong) soit élu tous les cinq ans par les chefs héréditaires de
neuf États malaisiens et qu’il joue un rôle très limité dans la direction du
pays. Au niveau national, la fédération possède un système législatif bicaméral
composé du Sénat (Dewan Negara) et de la Chambre des représentants (Dewan
Rakyat). Des 69 membres du Sénat, 43 sont nommés par le roi et les 26
autres sont élus par les législatures des États. Le rôle du Sénat est
généralement perçu comme se limitant à approuver automatiquement les lois
adoptées à la Chambre des représentants.
La Chambre est
composée de 219 membres (ce nombre était de 193 avant l'augmentation de 2003)
circonscriptions uninominales d'un bout à l'autre des treize États et des trois
territoires de la Malaisie. La Fédération de Malaysia a recours au mode de
scrutin majoritaire uninominal (SMU) à majorité simple basé sur des
circonscriptions uninominales. Les élections doivent être déclenchées au moins
une fois par cinq ans. Depuis l'indépendance obtenue en 1957, les élections ont
eu lieu tous les cinq ans.
Cadre légal régissant la délimitation
Législation
électorale En Malaisie, les
élections sont régies à la fois par la Constitution et par la Loi électorale
(Elections Act) de 1958, tous deux étant sujets à des amendements fréquents. La
Constitution décrit le mode de scrutin majoritaire uninominal (SMU) qui doit
être utilisé et établit les critères auxquels doit satisfaire la Commission
électorale.
Commission électorale Fondée en 1957, la
Commission électorale malaisienne est responsable de la gestion des élections à
la Chambre des représentants et aux assemblées législatives des États. La
Commission est également chargée de produire des recommandations quant aux
changements à apporter aux limites des circonscriptions. Ces modifications
doivent ensuite être mises en œuvre par le gouvernement fédéral. La Commission
est aussi responsable de l'organisation et de la supervision de tous les aspects
techniques de l'inscription électorale et des élections. Elle agit également
comme organisme judiciaire qui entend les griefs des candidats et des électeurs
en ce qui concerne tout aspect du processus électoral.
À l'origine, la
Commission était formée de trois membres, à savoir un président et ses deux
subalternes. En 1963, un membre a été ajouté afin d'assurer la représentation
des États du Sabah et du Sarawak. En 1981, le poste de vice-président a été
créé. Le nombre de membres siégeant à la Commission est donc passé à cinq et
est demeuré inchangé depuis. Tous les membres sont nommés par le chef suprême
après consultation auprès de la Conférence des Chefs, un organisme non élu
formé des dirigeants de chacun des États. Les cinq membres peuvent siéger
jusqu'à l'âge de retraite obligatoire établi à 65 ans et peuvent uniquement
être destitués par un tribunal spécial convoqué par le premier ministre. Les
députés ne peuvent pas faire partie de la Commission [3].
La Commission
électorale n'est pas organisme entièrement autonome. Selon la Constitution,
« dans la mesure nécessaire à l'exercice de ses fonctions, en vertu de cet
Article, la Commission électorale peut établir des règles, mais ces règles
s'appliquent sous réserve des dispositions des lois fédérales. » Par
conséquent, les dispositions créées par la Commission peuvent être annulées par
la loi fédérale. De plus, les recommandations formulées par la Commission quant
aux changements à apporter aux limites des circonscriptions doivent d'abord
être présentées au premier ministre qui peut modifier ces recommandations comme
bon lui semble. Le premier ministre soumet alors les recommandations à la
Chambre des représentants qui accepte ou refuse la proposition de carte
électorale [4].
Critères encadrant la
délimitation Tous les critères
concernant la délimitation des limites électorales se retrouvent dans la
Constitution fédérale qui se voit modifiée périodiquement par des amendements
législatifs (les « Amendment Acts »). Voici quelques principes
fondamentaux en ce qui a trait aux critères de délimitation :
1) Les exercices de
délimitation ne peuvent être menés plus d'une fois tous les huit ans;
2) Les exercices de
délimitation ne doivent pas durer plus de deux ans;
3) La recommandation
de la Commission est soumise au premier ministre qui peut y apporter des
modifications. Le premier ministre doit alors présenter cette proposition à la
Chambre des représentants où un vote à majorité simple a lieu. [5]
Le problème principal
qui se pose pour le système électoral malaisien réside en la disposition
constitutionnelle selon laquelle les circonscriptions rurales doivent être
surreprésentées. Ce principe est le résultat de négociations qui ont eu lieu
entre les autorités coloniales britanniques et les deux principaux mouvements
prônant l'indépendance de la Malaisie au cours des années 1950. En 1953,
les Britanniques ont mis sur pied un comité (composé de 46 membres) faisant
partie du Conseil législatif fédéral afin qu'il fasse des propositions au sujet
du système électoral à mettre en place une fois l'indépendance réalisée. Le
Comité a recommandé que le principe d'équité du nombre d'électeurs entre les
circonscriptions uninominales prévale, mais a prévu une exception en ce qui
concerne les régions rurales. Puisque les personnes d'origine malaise
prédominaient dans les régions rurales et que celles qui ne sont pas d'origine
malaise habitaient surtout les centres urbains, le poids accordé aux régions
rurales faisait en sorte que les Malais dominent le système politique.
Selon le rapport
déposé par le Comité : « le nombre d'habitants devrait être à peu
près égal dans chaque circonscription. Cependant, en tenant compte de
préoccupations plus importantes telles que la difficulté que représente la
communication avec les électeurs des circonscriptions rurales ainsi que les
autres inconvénients reliés à la ruralité, une forme de compensation [...]
devrait être accordée aux circonscriptions rurales. » [6] Une disposition
limitant la différence de poids entre deux circonscriptions à 15 % était
incluse à l'origine dans la Constitution de 1957. Toutefois, cette restriction
a été éliminée par des révisions de la Constitution effectuées en 1962 et en
1973 [7]
La manipulation des limites électorales afin de
favoriser le parti au pouvoir
Variations du poids
des circonscriptions entre elles L'une des plus importantes critiques émises par
l'opposition est que le parti au pouvoir, le BN, par le biais de la
manipulation des limites électorales, a graduellement érodé le principe
« une personne, un vote ». Les circonscriptions où le vote pour les
partis d'opposition est traditionnellement fort sont souvent
disproportionnellement populeuses lorsque comparées à celles qui ont l'habitude
de soutenir le BN. Par exemple, au Penang, État dans lequel les partis
d'opposition ont toujours remporté beaucoup de succès, la moyenne d'électeurs
par circonscription était de 50 838 alors qu'au Perlis, État où le parti
au pouvoir est habituellement très apprécié, la moyenne d'électeurs par
circonscription atteignait à peine 33 032 en 1990 [8].
La manipulation des
limites électorales à des fins partisanes pratiquée par le BN semble aussi
favoriser la population d'origine malaise qui est reconnue comme soutenant
fidèlement le parti, et cela, aux dépens des importantes communautés chinoise
et indienne. La population malaise tend à habiter les régions rurales alors que
les populations indienne et chinoise vivent surtout dans les centres urbains.
L'exercice de délimitation effectué en 1994 a mené à la création de
circonscriptions rurales dont la population était beaucoup plus petite que
celle des circonscriptions urbaines. Par exemple, la circonscription rurale de
Hulu Rajang qui se situe dans l'État du Sarawak et où vit une importante
population malaise compte 16 085 électeurs et élit un représentant à la
Chambre, alors qu'Ampang Jaya, une circonscription urbaine qui se trouve près
de la capitale, compte 98 954 électeurs et élit également un seul
représentant à la Chambre [9]. Bien que la
Constitution contribue à accorder un poids accru aux circonscriptions rurales,
la décision du BN d'éliminer la restriction de 15 % y est pour beaucoup
dans les très importantes variations de population observées entre les
circonscriptions.
La proposition de
délimitation de 2003 Le plus récent exercice de révision de la carte
électorale qui a eu lieu en 2003 a suscité de nombreuses récriminations de la
part des partis d'opposition. En 2002, le BN a demandé à la Commission
électorale de préparer une nouvelle proposition de délimitation afin de
refléter les changements démographiques. En réponse à cette demande, la
Commission a élaboré un projet visant à créer 25 nouveaux sièges à la Chambre
des représentants et 53 nouveaux sièges répartis parmi les assemblées des
États. Par la suite, le 8 avril 2003, la Chambre des représentants a approuvé
le projet.
Dès les débuts, les
membres de l'opposition ont rejeté le projet en le qualifiant
d'inconstitutionnel et en affirmant que « la Commission électorale n'a pas
agi avec impartialité et professionnalisme, selon les principes de la
démocratie. » [10] En réponse, le BN a
proposé que toutes les critiques soient entendues lors du débat parlementaire
portant sur le projet. Alors que les membres des partis d'opposition étalaient
publiquement leurs frustrations, le BN refusait d'aborder les problèmes
soulevés par l'opposition et mettait un terme au débat après seulement deux
jours. Pour protester contre la proposition elle-même et contre l'irrespect de
la procédure parlementaire démontré par le BN, 44 membres de l'opposition sont
sortis juste avant le vote final [11].
Le Democratic Action
Party (DAP) a également contesté le projet en vertu de la procédure de
règlement des griefs de la Commission électorale. Le président de la Commission
a cependant refusé d'entendre le grief sous prétexte que « bien que [le
DAP] m'ait personnellement adressé une lettre dans laquelle il me demandait de
reconsidérer la proposition de l'État portant sur la délimitation, [il] n'a pas été en
mesure de déposer une contre-proposition qui aurait justifié que les parties
intéressées se fassent entendre et que la Commission électorale mène [une] enquête locale pour
entendre et considérer de potentiels appels ou objections. » La Commission
s'est assurée d'empêcher toute personne de présenter une objection au projet à
moins que la contre-proposition formulée soit complète. Le président de la
Commission a aussi refusé d'entendre les objections présentées de la part
« d'organisations, de partis politiques ou de certaines communautés. »
[12]
Changements apportés
à la délimitation de 2003 La proposition de délimitation adoptée par le
Parlement a eu comme résultat de créer 25 nouvelles circonscriptions, la
plupart issues de circonscriptions qui avaient appuyé le BN de manière
écrasante lors des élections générales de 1999 [13] Plusieurs des
changements semblent ignorer les mouvements de population de façon éhontée. Par
exemple, Selangor, État qui compte 4,19 millions d'habitants et qui possède un
taux de croissance annuel de 6,1 % depuis le recensement de 1991, s'est vu
attribuer cinq nouveaux sièges. Par contre, Johor, État dont la population est
de 2,74 millions et qui connaît une croissance annuelle de 2,6 %, a reçu
six nouveaux sièges. Étant donné sa population et son taux de croissance
beaucoup plus important que celui de Johor, Selangor aurait dû se voir accorder
davantage de nouvelles circonscriptions que Johor. La raison qui explique ce
manque de cohérence est évidente : lors des élections de 1998, le BN n'a
recueilli que 54,8 % des suffrages exprimés au Selangor, alors qu'il a
reçu 75,2 % des voix au Johor [14].
L'exercice de
délimitation effectué en 2003 a généré les plus importantes variations de
population jamais enregistrées. Par exemple, Johore Bahru compte maintenant
environ 90 000 électeurs alors que Lenggong en compte environ 21 000,
ce qui représente une variation de population de plus de 325 pour cent. Le plus
grand écart de population généré par la délimitation de 1994 était de 250 pour
cent. [15]
Conclusion
Bien que les
électeurs malaisiens ne fassent généralement pas l'objet d'intimidation
manifeste, les subtiles techniques de manipulation auxquelles a recours le BN
ont mené à un système qui n'est pas juste envers les partis d'opposition. La
présence d'erreurs dans les listes électorales, la manipulation du vote postal,
les cas d'achat de votes en échange de l'admissibilité à de généreux programmes
gouvernementaux dans certaines circonscriptions et la manipulation de la Commission
électorale sont tous des éléments qui ont concouru à ce que le BN conserve le
contrôle du gouvernement.
Le processus de
délimitation des circonscriptions électorales constitue un instrument de choix
dans le cadre des tentatives de manipulation du processus électoral auxquelles
se livre le BN, et ce, pour plusieurs raisons :
- L'élimination de garanties constitutionnelles
préservant l'indépendance de la Commission électorale : la
Constitution originale contenait une disposition restreignant à 15 %
les écarts de population entre les circonscriptions. Cette limite de
15 % a été supprimée par l'intermédiaire de révisions de la
Constitution. Ces modifications, conjuguées à la disposition permettant
d'accroître le poids des circonscriptions rurales, ont ouvert la porte à
de larges écarts de population entre les circonscriptions.
- Le manque d'indépendance de la Commission
électorale : le gouvernement nomme tous les membres de la Commission
électorale et toutes les recommandations qu'elle émet doivent recevoir
l'assentiment du gouvernement afin qu'elles prennent effet. Le BN parvient
à faire adopter des propositions de délimitation à la hâte, sans qu'un
débat sérieux ait lieu au Parlement.
- Le manque de sensibilité de la Commission
électorale envers les objections : la Commission s'est montrée peu
disposée à répondre aux griefs avancés par les partis politiques ou par
d'autres groupes au sujet des propositions de délimitation. La difficulté
que représente la contestation judiciaire des décisions de la Commission
électorale, conjuguée à l'indépendance discutable du pouvoir judiciaire [16], a permis à la Commission
d'éviter toute contestation sérieuse.
Annexe A : Sièges remportés selon l'État et le
parti lors des élections générales de 1999 [17]
État/Territoire
|
Total des sièges
|
BN
|
PAS
|
ADIL
|
DAP
|
PBS
|
MDP
|
Autres
|
Perlis
|
3
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Kedah
|
15
|
7
|
8
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Kelantan
|
14
|
1
|
10
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Penang
|
11
|
6
|
-
|
1
|
4
|
-
|
-
|
-
|
Perak
|
23
|
20
|
2
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
Pahang
|
11
|
11
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Selangor
|
17
|
17
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Territoire fédéral
|
11
|
7
|
-
|
-
|
4
|
-
|
-
|
-
|
Negri Sembilan
|
7
|
7
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Malacca
|
5
|
4
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
Johor
|
20
|
20
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Terengganu
|
8
|
-
|
7
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Sabah
|
20
|
17
|
-
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
Sarawak
|
28
|
28
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
193
|
148
|
27
|
5
|
10
|
3
|
0
|
0
|
* Le BN a remporté
148 sièges sur 193, mais n'a recueilli que 56 % des suffrages exprimés.
Annexe B : Population par État [18] (en milliers)
État
|
1991
|
2001
|
2003
|
Perlis
|
184,1
|
198,3
|
214,5
|
Kedah
|
1304,8
|
1572,1
|
1700,4
|
Kelantan
|
1181,7
|
1289,2
|
1394,4
|
Terengganu
|
770,9
|
879,7
|
951,5
|
Penang
|
1065,1
|
1225,5
|
1325,5
|
Perak
|
1880,0
|
2030,4
|
2196,0
|
Pahang
|
1036,7
|
1231,2
|
1331,6
|
Selangor
|
2289,2
|
3947,5
|
4269,6
|
Negri Sembilan
|
691,2
|
830,1
|
897,8
|
Malacca
|
504,5
|
602,9
|
652,1
|
Johor
|
2074,3
|
2565,7
|
2775,1
|
Sabah
|
173,6
|
2449,4
|
2649,2
|
Sarawak
|
1648,2
|
2012,6
|
2176,8
|
Annexe C : Changements dans l'allocation des
sièges survenus entre 1994 et 2002 [19]
L'augmentation du
pourcentage et du nombre d'électeurs par État entre les exercices de
délimitation de 1994 et de 2002 et l'allocation disproportionnelle de sièges
par électeur dans chaque État lors de ces deux exercices de
délimitation.
État
|
Électeurs en 1994
|
Électeurs en 2002
|
% de changement
|
Différence
|
Disproportionnalité de
l'allocation en 1994
|
Disproportionnalité de
l'allocation en 2002
|
Perlis
|
97,978
|
109,750
|
12,0 %
|
11,772
|
1
|
1
|
Kedah
|
675,790
|
793,517
|
17,4 %
|
117,727
|
1
|
-1
|
Kelantan
|
528,679
|
655,602
|
24,0 %
|
126,923
|
3
|
1
|
Terengganu
|
337,918
|
411,453
|
21,8 %
|
73,535
|
1
|
0
|
Penang
|
563,039
|
659,155
|
17,1 %
|
96,116
|
-1
|
0
|
Perak
|
1,047,175
|
1,138,010
|
8,7 %
|
90,835
|
1
|
2
|
Pahang
|
456,834
|
554,534
|
21,4 %
|
97,700
|
1
|
3
|
Selangor
|
949,317
|
1,368,693
|
44,2 %
|
419,376
|
-3
|
-5
|
Wilayah
|
591,806
|
664,233
|
12,2 %
|
72,427
|
-3
|
-2
|
N. Sembilan
|
298,178
|
417,712
|
40,1 %
|
119,534
|
1
|
0
|
Melaka
|
269,198
|
331,327
|
23,1 %
|
62,129
|
-1
|
-1
|
Johor
|
982,484
|
1223,532
|
24,5 %
|
241,048
|
-1
|
2
|
Total
|
6,798,396
|
8,327,518
|
22,5 %
|
1,529,122
|
|
|
Notes :
[1] La Malaisie est une
fédération composée de treize États et de deux territoires fédéraux. Onze des
États et les deux territoires fédéraux sont géographiquement contigus et se
trouvent sur la péninsule malaise alors que les deux autres États (Sabah et
Sarawak) sont situés sur l'île de Bornéo. Ces deux États n'ont rejoint la
Fédération qu'en 1963 et jouissent de droits de représentation spéciaux en
vertu des accords entourant leur entrée.
[2] Rapport annuel du
Département d'État américain sur les droits de la personne, 1999.
[3] Art. 114 (3)
Constitution de la Malaisie.
[4] Treizième annexe de
la Constitution de la Malaisie, Partie II (8 et 9).
[5] Il existe d'autres
principes en ce qui concerne la délimitation des circonscriptions : les
circonscriptions ne doivent pas couper les limites des États, elles doivent
posséder les installations administratives nécessaires aux fins électorales,
elles doivent être d'une certaine taille et elles ne doivent pas être
inutilement modifiées. Il faut tenir compte de ces principes autant que faire
se peut. Ibid. Partie I (2) (a-d).
[6] Ibid. Partie I (2)
(c).
[7] Voir Lim Hong
Hai, « Electoral Politics in Malaysia : Managing Elections in a Plural
Society », et « The Electoral Process », à l'adresse
http://www.malaysia.net/aliran/hr/js10.html.
[8] « The Electoral
Process », disponible à l'adresse
http://www.malaysia.net/aliran/hr/js10.html.
[9] Arjuna Ranawana,
« The Maps to Power: Anwar's Claims Fill the Court and the Media »
Asiaweek.com, 5 novembre 1999, disponible à l'adresse
http://www.asiaweek.com/asiaweek/magazine/99/1105/nat.malaysia2.html.
[10] « EC Chief:
Constituency Delineation Exercise Constitutional », New Straight Times, 6
mars 2003, 2.
[11] « Parliament
OK's re-Delineation of Electoral Boundaries », Financial Times, 8 avril
2003.
[12] « EC Chief:
Constituency Delineation Exercise Constitutional », Malaysia Election
Commission Online, disponible à l'adresse
http://www.spr.gov.my/surat_khabar/2003/060303_nst.html.
[13] Lim Kit Siang,
« DAP Will Challenge the Constitutionality of the 2002 Electoral
Constituency re-Delineation Exercise », DAP Media Statement, disponible à
l'adresse http://www.malaysia.net/dap/lks1804.htm.
[14] « Population
Distribution and Basic Demographic Characteristics Report », Malaysian
Department of Statistics, disponible à l'adresse
http://www.statistics.gov.my/English/pressdemo.htm; « Re-delineation
Exercise in Sabah Based on Current Needs, Says EC » Financial Times Asia
Africa Newswire, 4 avril 2003; consultez également l'Annexe A pour les
résultats des élections générales de 1999 et l'Annexe B pour les données
démographiques.
[15] Siang, op. cit.
[16] Rapport annuel du
Département d'État américain sur les droits de la personne, 2005.
[17] « Malaysian
General Election 1999 », disponible à l'adresse
http://www.sadec.com/Election/parliment.html.
[18] The World Gazetteer,
disponible à l'adresse http://www.world-gazetteer.com/fr/fr_my.htm.
[19]
http://www.malaysia.net/aliran/monthly/2002/8f.html