Si un candidat décède, se désiste ou quitte son parti politique après l’impression des bulletins de vote, mais avant la tenue de l’élection, la loi peut prévoir différentes façons de faire face au problème. Il est utile de définir dans la loi ou la réglementation électorale les mesures administratives à prendre en cas de décès, de désistement ou d’expulsion d’un candidat, qu’il s’agisse d’un candidat individuel ou d’un membre d’un parti ou d’une liste collective en vue d’une élection.
Il est bon que, quelles que soient les mesures administratives ou juridiques prises, l’organisme électoral en informe officiellement tous les autres candidats, groupes ou partis dont la candidature a été acceptée pour l’élection en cause.
Les mesures administratives seraient généralement plus délicates dans le cas d’un candidat à une élection pour laquelle le nom de chaque candidat figure individuellement sur le bulletin de vote. En effet, tout candidat de remplacement devrait idéalement passer par le même processus d’investiture que le candidat original – collecte de signatures, inspection publique des mises en candidature, etc. –, ce qui prendrait beaucoup de temps. Lorsque seulement les noms des partis ou des groupes figurent sur le bulletin de vote, les systèmes électoraux équitables prévoient des mécanismes de remplacement par un autre candidat de la liste ou une autre personne désignée par le parti ou le groupe, si le candidat était élu.
Parfois, un candidat veut retirer son consentement à son investiture. Le fait de permettre le retrait après la clôture des candidatures n’est généralement pas pratique, et peut susciter l’intimidation des candidats. Certaines administrations le permettent toutefois pendant une brève période après la clôture des candidatures, surtout dans les élections locales.
Les pays exigent souvent qu’une demande de retrait de la candidature soit présentée sous forme de déclaration signée par le candidat devant témoin.