Les systèmes RP offrent un ou deux « paliers » pour attribuer les sièges ou que leurs listes sont bloquées, non bloquées ou flexibles (panachage). Les pays qui attribuent les sièges selon un seul palier peuvent le faire par l'entremise de listes nationales, comme en Namibie et aux Pays-Bas, ou entièrement à l'aide des listes régionales, comme en Finlande (voir Finlande : choix de candidat et proportionnalité de parti) et en Suisse (voir La Suisse). Le VUT a presque toujours servi dans des systèmes à un seul palier (comme en Irlande (voir La réforme électorale en Israël)).
L'attribution selon deux paliers peut se faire à partir de listes nationales et de listes régionales, comme en Afrique du Sud (voir Afrique du Sud : Élaboration d'un système électoral et gestion de conflits en Afrique), de listes régionales seulement, comme au Danemark, d'une représentation proportionnelle à scrutin de liste à l'échelle nationale combinée avec des circonscriptions électorales uninominales, comme en Allemagne (voir Allemagne : le premier système mixte avec compensation) et en Nouvelle-Zélande (voir Nouvelle-Zélande : une démocratie à la westminster solidement ancrée qui passe à la RP), ou de listes régionales combinées avec des circonscriptions électorales uninominales, comme en Bolivie (voir Bolivie : réforme électorale en amérique latine). Au milieu des années 1980, Malte (voir Malte - Vote unique transférable adapté) a transformé son système VUT en un système à deux paliers en accordant un certain nombre de sièges compensatoires additionnels si un parti obtenait la majorité des voix mais un nombre de sièges inférieur à ses rivaux.