Les systèmes à majorité simple se distinguent par le fait qu'on les retrouve presque toujours dans des circonscriptions uninominales. Dans un scrutin majoritaire uninominal, le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix est déclaré vainqueur, même s'il n'a pas reçu la majorité absolue des voix (voir Scrutin majoritaire uninominal (SMU)). Lorsque ce système est utilisé dans des circonscriptions plurinominales, il devient un scrutin majoritaire plurinominal (voir Scrutin majoritaire plurinominal). Les électeurs ont alors autant de voix qu'il y a de sièges à pourvoir, les candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages étant élus, peu importe le pourcentage des suffrages qu'ils ont reçu (voir les paragraphes 51 à 55). Les systèmes majoritaires, tels que le vote alternatif en Australie (voir Vote préférentiel) et le scrutin à deux tours en France (voir Scrutin à deux tours), visent l'obtention d'une majorité absolue (c.-à-d. plus de 50 %) avant d'accorder la victoire à un candidat. En l'absence d'une majorité absolue au premier tour, chacun de ces systèmes offre à l'électeur un deuxième choix afin de déclarer un vainqueur.