Un débat persiste au sujet d’une définition unique et universelle de
l’intégrité électorale, mais elle se définit généralement comme [Traduction] « une
élection basée sur les principes démocratiques du suffrage universel et de
l’égalité politique qui se reflète dans les normes et ententes internationales
et qui est professionnelle, impartiale et transparente dans sa préparation et
son administration tout au long du cycle électoral » (Kofi Annan Foundation,
2012).
Sans l’intégrité électorale, les chefs et les fonctionnaires manquent
d’imputabilité envers la population, la confiance des citoyens à l’égard des
résultats électoraux est faible et le gouvernement n’a pas la légitimité
nécessaire. L’intégrité électorale permet la résolution de conflit de manière
pacifique, l’ouverture du dialogue, les débats et le partage d’information
entre les chefs et le public. L’intégrité dépend de la confiance du public
envers les processus électoraux et politiques. Ce n’est pas suffisant de
réformer les institutions ; les citoyens doivent être convaincus que les
changements sont réels et méritent leur confiance. Afin d’assurer que les
élections sont intègres, d’autres facteurs hors des institutions électorales
elles-mêmes doivent être pris en considération et être renforcés. Les
fonctionnaires électoraux, les juges et les tribunaux doivent bénéficier d’une
indépendance respectée par les politiciens.