L'importance que peuvent avoir des causes judiciaires précédentes pour interpréter les statuts varie selon chaque système judiciaire. En général, les systèmes de common law s'en remettent largement à la jurisprudence étant donné que la common law n'est pas écrite et que ce système se repose sur les tribunaux pour la révéler. Lors de toute cause judiciaire, le juge se laissera guider par les décisions d'autres juges émises lors de causes antérieures semblables. Bien que ces tribunaux accordent plus d'importance à la jurisprudence de leur pays, surtout celle provenant de cours supérieures, la jurisprudence d'autres pays également sous le système de common law peut aussi servir.
L'histoire des pays de droit civil démontre que ces derniers ne partageaient pas cette approche, mais les progrès dans le domaine du droit international ont permis dans denombreux cas d'établir de nouveaux critères d'interprétation. Ainsi, le droit espagnol se base sur la Convention européenne des droits de l'homme pour interpréter sa propre Constitution. La jurisprudence de tribunaux régionaux des droits de la personne comme ceux de l'Amérique et de l'Europe transcende les différences entre la common law et le droit civil et est mise en application par les deux systèmes de droit.
Dans la pratique, les systèmes de common law disposent d'un nombre toujours croissant de textes de droit écrits alors que les systèmes de droit civil considèrent la jurisprudence émanant des causes antérieures, même en ce qui a trait aux médias en temps d'élection. Les deux systèmes se rapprochent donc progressivement.