En 1995, les pays qui interdisaient les contributions politiques des syndicats étaient le Brésil, la France, la Turquie et les États-Unis.59
Aux États-Unis, l'interdiction des contributions politiques des syndicats a été généralement éludée par les comités d'action politique. Ce sont des organisations politiques de levée de fonds aux frais de fonctionnement desquelles les syndicats peuvent pourvoir, mais qui doivent recueillir leurs contributions proprement dites auprès de leurs membres.
Les pays qui autorisaient les contributions politiques des syndicats en 1995 sont l'Australie, le Canada, la République tchèque, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Grèce, l'Inde, Israël, l'Italie, le Japon, la Malaisie, le Mexique, les Pays-Bas, la Pologne, la Russie, l'Espagne, la Suède et Taiwan.
En Allemagne, les contributions de syndicats, comme celles des organisations professionnelles et des associations industrielles sont autorisées, mais soumises à des mesures dissuasives spéciales. Ils ne peuvent pas donner plus de 10 % de leurs budgets et sont soumis à une taxe spécifique de 50 % sur leurs contributions politiques.