Voici quelques exemples du coût des subventions directes aux candidats et aux partis politiques. Ils ne comprennent pas la dépense additionnelle que constituent pour les contribuables les subventions en nature et autres formes d'assistance indirecte.24
Allemagne (1994) - Le financement public direct des partis représentés au Bundestag était de 332,2 millions DM. Si l'on inclut certains subsides indirects tels que les taxes de parti (voir Obligations fiscales des partis) et les dégrèvements fiscaux (voir Dégrèvements fiscaux), le total s'élevait à 607,2 millions DM. Le chiffre est même plus élevé si l'on prend en considération l'aide étatique aux fondations politiques (voir Fondations politiques).
Australie (1992-1993) - 14,2 millions $AUS.
Autriche (1989) - Environ 970 millions de shillings (y compris l'aide aux journaux de parti).
Canada (1993) - 30,5 millions $CAN, dont approximativement 10,5 millions pour les remboursements aux partis politiques enregistrés et 20 millions aux candidats.
Espagne (1993) - Le financement public était de 12,009 milliards de pesetas, comparé à 1,7 milliards en 1980.
États-Unis (1988) - Les campagnes présidentielles démocrate et républicaine ont coûté 92,2 millions $US.
France (1989) - 105,6 millions FF.
Grèce (1993) - 10,7 milliards de drachmes.
Italie (1995) - Le total inscrit au budget pour les fonds de remboursement était de 91 milliards de lires.
Japon (1994) - Sous la Loi sur l'assistance financière aux partis politiques de 1994, le montant total du financement public était limité à 30,9 milliards de Yen.
Mexique (1994) - Le Conseil général de l'Institut électoral fédéral a décidé en janvier 1994 de fixer le financement public total à 67 millions $US. Les dépenses pour le financement public des partis politiques mexicains s'élevaient à 59,6 millions $US en 1994.
Suède (1990-1991) - Le financement direct aux partis politiques était de 132 millions SKr .