Parmi les exemples de sanctions pour intimidation d'électeurs on retrouve les suivants :
Grande-Bretagne - La loi britannique établit une distinction entre :
- les actes d'intimidation générale, qui sont si étendus que l'on peut raisonnablement supposer qu'ils ont affecté le résultat des élections;
- les actes isolés d'intimidation.
Les actes du premier type peuvent aboutir à l'annulation de l'élection sans égard à la question de savoir s'ils ont été accomplis ou non par un candidat ou les agents d'un candidat.
Lorsque l'intimidation est isolée, elle est classée parmi les manoeuvres frauduleuses et comporte la punition normale pour de telles actions, encore que dans ce cas, le résultat de l'élection ne peut être mis à l'écart que si le candidat ou ses agents ont été impliqués (voir Sévérité des infractions).
Les actes isolés d'intimidation tombent sous la catégorie de l'influence indue. Une personne trouvée coupable d'intimidation est passible après condamnation sur accusation au maximum d'une année de prison, d'une amende, ou des deux.101
Maurice - De même que sous la législation britannique, l'intimidation est considérée comme une forme d'influence indue. La sanction maximum est une amende ne dépassant pas 2 000 roupies (environ 100 $US) et une peine d'emprisonnement d'un an maximum. En outre, la personne déclarée coupable est privée pendant sept ans du droit de se faire inscrire pour voter, de voter, de se présenter comme candidat, ou, s'il est élu avant sa condamnation, de conserver son siège.102
Mexique - Une amende de 10 à 100 journées de salaire minimum, plus un emprisonnement de 6 mois à 3 ans.103