Par exemple, l’Afrique
du Sud a fait usage d’un système électoral proportionnel classique pour ses
élections de 2004; avec 69,69 % des suffrages à l’échelle nationale, le
Congrès national africain a remporté 69,75 % des sièges. Le caractère
proportionnel du système électoral était très élevé et le nombre de votes gaspillés
(c’est-à-dire ceux exprimés en faveur des partis n’ayant pas obtenu de sièges à
l’assemblée) a représenté seulement 0,74 % de tous les votes. À l’inverse,
en Mongolie en 2000, le système à deux tours n’exigeait
que l’obtention de 25 % des votes pour que les candidats soient élus. Conséquence :
le Parti révolutionnaire du peuple mongol a remporté la victoire en obtenant 72
des 76 sièges que compte le Parlement et environ 52 % des suffrages
exprimés. On retrouve un résultat semblable à Djibouti alors qu’à l’élection de
2003, qui s’est déroulée avec un système de scrutin majoritaire
plurinominal à liste de partis, le Rassemblement populaire pour le progrès a remporté les 65 sièges de l’assemblée législative
avec 62,7 % des suffrages.
Cependant, dans
certaines circonstances, les systèmes électoraux non proportionnels (comme le scrutin majoritaire uninominal) peuvent provoquer des
résultats qui, dans leur ensemble, sont relativement proportionnels, par
exemple lorsque le soutien des partis est concentré dans des fiefs régionaux. Cela a été le cas en 2004
dans un autre pays d’Afrique australe, le Malawi. Lors de cette élection, le Parti
du congrès du Malawi a obtenu 30 % des sièges et 25 % des suffrages,
le Front démocratique uni 27 % des sièges et 25 p. 100 des votes,
et l’Alliance pour la démocratie un peu plus de 3 % des sièges et un peu moins
de 4 p. 100 des votes.
De manière générale,
il y avait un fort caractère proportionnel. Mais une raison démontre qu’il ne
s’agissait pas en soi d’un système proportionnel et qu’il ne pourrait être
classé ainsi : les votes gaspillés ont représenté tout près de la moitié
de tous les suffrages exprimés.
Par ailleurs, certains
facteurs de conception peuvent accentuer le caractère non proportionnel. Les
systèmes dont le découpage électoral est très inégal produisent souvent des
résultats disproportionnels, et il en est de même pour les systèmes
proportionnels ayant des seuils élevés – ce qui peut avoir comme conséquence un
nombre élevé de votes gaspillés. Cela a été le cas de la Turquie en 2002, où un
seuil de 10 % a entraîné le gaspillage de 46 % des suffrages.

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Direct Party and Representative Voting (DPR)
Direct Party and Representative Voting (DPR)
1 One vote for a party to form the government.
2 One vote for the Constituency MP. (FPTP)
on one ballot paper.
In Parliament, one MP one vote is ditched. Each MP exercises a fractional vote. Each MP of a party with 40% support in the ‘Government’ vote but 50% of the MPs, gets a vote value 0.8 Independents have a vote value of one.
Free Votes - all MPs have one vote
Swipe card voting makes it simple.
The Government has precise proportional support, not in MPs but in votes.
Every vote counts towards the Government’s strength.
Easy to vote, count, and understand.
No voter dilemma. Vote for your party and your preferred candidate.
Barriers to new parties remain.
Easier for exceptional individuals or independents to get elected.
DPR is a voting system that delivers PR, has the simplicity of FPTP, maintains the single member constituency, makes it easier for Independent Candidates to get elected, requires little change to the existing voting system, and has no serious disadvantages.