Les électeurs,
les administrateurs d’élection, les politiciens et les commentateurs se sentent
généralement plus à l’aise avec ce qui leur est familier. Des années d’utilisation
peuvent avoir poli les aspects des systèmes établis qui en avaient besoin. Un
nouveau système peut ainsi s’apparenter à un saut dans l’inconnu et les
problèmes peuvent surgir dans sa mise en œuvre en raison du fait qu’il n’est
pas connu. Ceci ne peut être complètement évité et les planificateurs du changement
ne peuvent rester silencieux lorsque des changements législatifs sont adoptés. Pour
qu’un processus de changement soit complet, il doit comprendre des programmes
intensifs d’éducation des électeurs afin que tous puissent comprendre le
fonctionnement du nouveau système, ainsi que l’élaboration de règlements de
mise en œuvre faciles à comprendre, auxquels les gens ont donné leur accord.
Il faut du temps pour bien éduquer
les électeurs – et les administrateurs d’élection – et par conséquent, il faut
commencer tôt. Malheureusement, dans les faits, pour les organismes de gestion électorale
(OGE) qui doivent organiser une élection sous un nouveau système, le temps est
souvent une denrée rare – mais cela peut être évité si on planifie bien les
choses. Tous les fins négociateurs se servent de la contrainte de temps avant de
conclure un accord définitif et ceci est particulièrement vrai lorsqu’un
nouveau système est le produit de négociations ardues entre les acteurs
politiques. Pour être efficace, un OGE verra à optimiser sa préparation le plus
tôt possible.

