Le principe des systèmes à majorité simple
n’est pas compliqué. Après le vote et le comptage des votes, les
candidats ou les partis ayant obtenu le plus de voix sont déclarés gagnants (il
peut également y avoir des conditions additionnelles). Cependant, de
manière concrète, la façon dont cela se réalise varie énormément.
Il est possible d’observer cinq
variantes de systèmes à majorité simple :
- le scrutin majoritaire
uninominal (SMU)
- le scrutin
majoritaire plurinominal (SMP)
- le scrutin
majoritaire plurinominal à liste de partis (SMPP)
- le scrutin
à vote alternatif ou le scrutin à vote préférentiel
- le système
à deux tours
Dans un système de scrutin majoritaire uninominal
(parfois connu comme étant le système à majorité simple avec un représentant
par la circonscription), le
gagnant est le candidat ayant obtenu le plus de voix sans nécessairement que ce
soit une majorité absolue des voix. Quand ce système est utilisé dans une
circonscription comptant plusieurs représentants, on passe alors au système de scrutin majoritaire plurinominal. Les
électeurs ont autant de votes qu’il y a de sièges à pourvoir et les candidats ayant
obtenu le plus de votes remportent les sièges, sans égard au pourcentage de voix
obtenu. Si on modifie ce système afin que les électeurs votent pour des listes de
partis au lieu de candidats, on passe alors au système de scrutin majoritaire plurinominal à liste de partis.
Les
systèmes à majorité simple, tels que
le scrutin à vote
alternatif et le système à deux tours,
visent à assurer que le candidat gagnant détienne une majorité
absolue (c.-à-d. plus de 50 %). Fondamentalement, chaque système se sert
du
deuxième choix des
électeurs
pour déterminer un gagnant avec une majorité absolue, si aucun candidat n’y
parvient au premier tour.


Variants of the Alternative Vote