Les systèmes électoraux mixtes essayent de combiner les attributs positifs
des systèmes électoraux à majorité simple (ou d’autres systèmes) et ceux de la
représentation proportionnelle (RP). Dans un système mixte, deux
systèmes électoraux utilisant différentes formules fonctionnent l’un à côté de
l’autre. Pour les deux systèmes, ce sont les mêmes électeurs qui votent et
contribuent à l’élection des représentants. L’un de ces systèmes est un système
à majorité simple (ou parfois un « autre » système) – habituellement
un système de circonscription uninominale – et l’autre est un système de RP à
scrutin de liste.
Il existe deux types de système mixte. Si les résultats des deux types d’élection
sont liés, si l‘attribution des sièges au niveau de la RP est tributaire des
résultats dans les circonscriptions à majorité simple (ou autre) et vient
compenser le caractère non proportionnel qui en découle, le système est
qualifié de système de scrutin mixte avec compensation (SMAC). Là où les deux élections ne pas
liées, sont distinctes et ne sont pas tributaires l‘une de l’autre pour l’attribution
des sièges, le système s’appelle un système parallèle. Alors qu’un système de SMAC donne généralement des résultats
proportionnels, un système parallèle est susceptible de donner les résultats
dont le caractère proportionnel se situe entre celui d’un système à majorité
simple et celui d’un système de RP.
Plusieurs nouvelles démocraties en
Afrique et issues de l’ex-Union soviétique ont adopté le système parallèle et
celui de SMAC.

