Les systèmes parallèles emploient également des éléments de la représentation
proportionnelle (RP) et du système à majorité simple, mais à la différence des
systèmes de scrutin mixte avec compensation (SMAC), l’élément de la RP d’un système
parallèle ne compense aucunement le caractère non proportionnel qui peut
exister au sein des circonscriptions à majorité simple. (De même, il est
possible que l’élément qui n’est pas celui de la RP au sein d’un système
parallèle provienne de la famille d’« autres » systèmes, comme c’est
le cas à Taïwan qui utilise le scrutin à vote unique
non transférable.)

Dans un système parallèle, comme le SMAC, chaque électeur peut recevoir
soit un bulletin de vote à utiliser pour exprimer son choix en faveur d’un candidat
et de son parti, comme c’est le cas en Corée du Sud (la République de la Corée), soit deux bulletins
de vote séparés, l’un pour les circonscriptions avec élections à majorité
simple et l’autre pour les circonscriptions avec élections au moyen de la RP,
par exemple comme au Japon, en Lituanie et en Thaïlande. Les systèmes
parallèles sont apparus dans la conception des systèmes électoraux il y a une
quinzaine d’années, en raison peut-être du fait qu’ils semblent combiner les
avantages des listes de RP avec ceux de la représentation à majorité simple (ou
autre).

