La surveillance des médias est de plus en plus reconnue comme un élément essentiel de la gestion électorale. Si l’on veut que les règles régissant la conduite des médias soient appliquées, il faut que l’organisme responsable de leur application sache ce que font les médias, que cet organisme soit un OGE ou une autre autorité chargée de réglementer les médias.
La surveillance des médias peut aussi remplir une autre fonction : elle peut aider à déterminer jusqu’à quel point l’OGE a réussi à communiquer ses messages par le biais des médias.
Le processus de surveillance lui-même peut varier en ampleur et en complexité, et peut être mené par différentes entités : une unité de surveillance au sein de l’OGE ou de l’organisme de réglementation, un organisme non gouvernemental agissant sous contrat, une équipe du milieu universitaire ou une entreprise commerciale.
Le but de la surveillance peut être de déterminer :
- si les médias ont respecté la répartition de temps d’accès direct entre les partis;
- si les créneaux d’accès direct ont été distribués de façon équitable;
- comment les médias ont rapporté d’éventuelles déclarations provocatrices ou diffamatoires faites par des candidats;
- si les médias se sont conformés à toute décision rendue par un organisme de réglementation (p. ex. l’obligation d’accorder un droit de réplique ou de rectificatif).