Bien que la tendance veuille qu'on accorde à tous les citoyens du pays le droit de se porter candidat, certains pays exigent des candidats qu'ils soient citoyens de naissance et non pas par naturalisation. En général, cette restriction n'est que temporaire et prend fin après quelques années bien que, aux États-Unis, elle soit demeurée permanente du moins pour certains postes comme la présidence.
De nombreux pays font exception en n'exigeant pas de leurs candidats la nationalité du pays où ils briguent les suffrages, comme par exemple les pays de l'Europe du nord et le Paraguay, qui n'imposent pas cette exigence pour leurs élections municipales et, à un niveau plus global, les pays membres de l'Union européenne (voir Élection des députés au Parlement européen). Dans chacun de ces pays, en plus des cas d'élections municipales, une personne qui possède la nationalité de n'importe lequel des pays membres peut être candidat pour un siège au Parlement européen. Le fonctionnement de ce parlement n'est pas encore comparable à celui d'un autre parlement à l'intérieur d'une fédération, mais cette situation représente une évolution importante vers l'établissement des droits des candidats sur l'ensemble du continent européen.
L'expérience des pays de l'Europe du nord et de ceux de l'Union européenne a tracé la voie de la globalisation du droit à la candidature. La législation permet aux résidants d'origine étrangère de voter lors des élections municipales sans considération de leur nationalité, le principe étant que le fait de s'être établis dans la communauté et les intérêts qu'ils y ont développés sont des facteurs plus importants que le concept traditionnel de citoyenneté ex lege voulant que le droit de vote soit restreint aux résidants possédant la nationalité du pays.