Il existe plusieurs cas de systèmes électoraux qui empêchent de se porter candidat toute personne qui maintient des rapports économiques ou qui a des intérêts vis-à-vis de l'administration publique, par exemple les personnes qui dispensent des services publics ou qui détiennent des contrats de services publics.
Cette mesure a pour but de maintenir la neutralité des élus dans leurs fonctions et d'éviter de créer des situations de conflit entre les intérêts personnels (comme contractant par exemple) et les intérêts publics pour lesquels la personne élue a certaines responsabilités. Cette personne pourrait être appelée à prendre des décisions concernant le renouvellement de contrats ou de permis, le choix de l'entreprise à qui des services publics pourraient être confiés, le zonage d'un territoire qui pourrait intéresser un propriétaire ou un contractant qui agit comme maire de la municipalité concernée, etc. Des exemples de privation du droit à la candidature pour des raisons semblables abondent dans les Constitutions.
Il existe d'autres cas discutables mais semblables aux précédents (plutôt qu'aux cas de privation pour condamnation criminelle), qui empêchent de se porter candidat les personnes qui ont une dette envers l'État ou, comme prévu dans la Constitution du Honduras, les cas de mauvaises créances.