L'organisme électoral doit s'assurer que les candidatures remplissent toutes les exigences formelles et matérielles, mais il doit le faire en établissant des normes visant à faciliter la participation à l'élection, en permettant que soient corrigées les erreurs simples et en évitant de fausser les résultats de l'élection par des formalités excessives. Les échéanciers pour recevoir, vérifier et accepter les candidatures doivent être établis dans la loi électorale. Si certaines candidatures comportent des erreurs de forme qui peuvent être rectifiées, on devrait permettre d'y faire des corrections à l'intérieur de délais raisonnables (voir Pouvoirs législatifs directs ou indirects).
Aussitôt les délais écoulés, l'organisme électoral doit publier la liste des candidats qui se sont conformés aux exigences et qui ont été acceptés. La méthode courante est de faire paraître cette liste dans la gazette officielle, mais il est possible d'utiliser d'autres moyens disponibles au pays, comme des décrets publiés dans les journaux ou affichés sur la place publique, etc.
En plus de pouvoir faire appel auprès de l'organisme électoral, les candidats devraient avoir l'option d'un recours à un tribunal ordinaire, à un tribunal spécial ou à d'autres organismes indépendants, comme un tribunal constitutionnel ou autre, chargé du contrôle du processus, pourvu que la présentation et la résolution des appels se fassent dans un court laps de temps.
Il convient de mentionner que dans certains pays dont l'organisme électoral jouit d'une autonomie absolue, la Constitution ne prévoit pas d'autre recours au-delà de la décision de cet organisme. Cette pratique ne garantit évidemment pas de façon complète l'honnêteté du processus.
Une fois que le court délai prévu pour les appels est écoulé et que les décisions ont été rendues, la publication de la liste officielle des candidats doit avoir lieu.