Pour être efficace, une stratégie médiatique s’appuie sur une évaluation réaliste des forces et des faiblesses de l’OGE. Ces points forts et ces points faibles incluent évidemment les attributs et les ressources de l’OGE lui-même, tels que son niveau de financement ou son accès à une équipe formée et expérimentée.
Il est cependant tout aussi important d’évaluer la façon dont l’OGE est perçu par le monde extérieur et la façon dont l’OGE perçoit les autres parties prenantes. Est-il bien connu du public ? A-t-il la confiance du public ? Celle des médias ? Est-il perçu comme professionnel et compétent ? Est-il considéré comme indépendant du gouvernement au pouvoir ? Inversement, quel regard le personnel de l’OGE porte-t-il sur les médias ? Quelles sont ses relations actuelles ? De quelle manière le grand public est-il perçu et compris par l’OGE ? Autant de questions importantes auxquelles il convient de répondre honnêtement. S’il existe des perceptions négatives au sujet de l’OGE, il faut prendre des mesures pour y remédier. Si l’OGE considère que les médias sont des adversaires avec lesquels il faut absolument éviter d’entretenir des relations ou que le grand public est ignorant ou hostile, il faut également y remédier. Tout plan de relations avec les médias doit inclure des stratégies pour dissiper la méfiance, l’incompréhension et la désinformation mutuelles.
Vous trouverez ci-dessous une adaptation d’un exercice FFOM authentique qui a été mis en œuvre par une commission électorale africaine au cours d’un exercice de planification des relations avec les médias : Exemple de tableau FFOM
Pour évaluer leurs forces et leurs faiblesses, les OGE peuvent utiliser une technique répandue consistant à les répertorier à l’aide de l’analyse FFOM, sigle désignant les aspects suivants :
- Forces
- Faiblesses
- Opportunités
- Menaces