L'adoption d'une nouvelle technologie occasionne une période de transition durant laquelle ni l'ancien système ni le nouveau ne seront pleinement fonctionnels, et l'organisme électoral ne sera pas en mesure d'administrer une élection. Il importe donc de réduire au minimum les effets de cette période de transition en adoptant les mesures suivantes.
- Prévoir un laps de temps adéquat pour la mise en oeuvre du nouveau système, soit assez tôt avant une élection, tout en étant conscient que la mise en oeuvre prend généralement plus de temps que prévu.
- S'assurer que la mise en oeuvre soit terminée bien avant la date la plus rapprochée à laquelle l'élection pourrait être déclenchée et identifier une date finale à laquelle aucune modification au système ne doit être autorisée.
- Maintenir un système de rechange actif au cas où une élection est déclenchée plus tôt que prévu.
- S'assurer que les intervenants n'imposent pas d'échéanciers impossibles ou irréalistes.
- Ne pas laisser d'intervenant externe imposer une technologie inadéquate ou prématurée.
- Prévoir suffisamment de temps pour les tests nécessaires, pour la formation des utilisateurs ou pour toute autre tâche nécessaire à la mise en opération, tel un programme d'éducation populaire.
Les échéanciers d'exécution peuvent varier selon les élections qui se tiennent à date fixe ou non. Lorsque les élections ont lieu à date fixe, les échéanciers peuvent être établis en fonction de cette date, mais il faut tenir compte de toute réglementation qui pourrait prévoir des élections plus tôt dans des circonstances spéciales. Par ailleurs, si les élections n'ont pas lieu à date fixe, tout nouveau système de technologie doit être prêt à fonctionner avant la date la plus rapprochée du déclenchement d'une élection.