Certains pays qui envisagent d'adopter une technologie électorale peuvent demander du financement de sources autres que leur gouvernement, surtout lorsque de l'assistance est déjà fournie par des gouvernements étrangers ou par des organismes non gouvernementaux.
Dans la plupart de ces cas, l'aide internationale peut être la seule option et il faudra l'accepter ou choisir de ne pas adopter la technologie. Il importe de signaler les facteurs dont on doit tenir compte si l'on considère avoir recours à cette source de financement.
La garantie des fonds nécessaires et leur disponibilité en temps opportun sont essentielles pour le succès de tout projet de technologie. Avant même de s'engager dans une telle entreprise, il faut s'assurer que le financement sera disponible pour la durée entière du projet sinon il sera voué à l'échec. Il est également essentiel que les fonds soient mis à la disposition de l'organisme électoral suffisamment tôt avant l'élection pour permettre de faire le choix du système envisagé de même que d'effectuer les tests requis avant de le mettre en opération lors de l'élection.
L'organisme électoral qui s'engage sans que ces garanties ne soient fournies s'expose à des risques sérieux. S'il décide de le faire malgré cette absence de garantie, il devrait tout au moins considérer la possibilité de maintenir des systèmes manuels de rechange prêts à entrer en fonction au cas où la nouvelle technologie ne s'avère pas fiable.
Un financement de source étrangère peut parfois comporter certaines conditions inhérentes, tels qu'un fournisseur ou, un produit spécifique ou encore un pays spécifique d'acquisition. Si tel est le cas, l'organisme électoral se doit de ne pas entacher son intégrité professionnelle ou sa réputation d'acquéreur de services. Il doit de plus s'assurer que de telles restrictions ne l'empêcheront pas d'assurer l'entretien, l'opération et la mise à jour de l'application de technologie adoptée.
L'organisme doit finalement s'assurer que les fonds mis à sa disposition seront suffisants en tenant compte des fluctuations du taux de change.