Les utilisateurs de la technologie doivent généralement recevoir une formation dont le degré dépendra de la complexité du système qu'ils auront à utiliser et des fonctions spécifiques qui leur seront confiées. Le degré requis de formation peut aller d'un diplôme universitaire à une formation de quelques jours pour le système concerné.
En ce qui concerne la multitude d'utilisateurs pour qui la technologie n'aura que très peu de répercussions, la tâche sera simple et la formation requise minimale. Par exemple, un électeur qui doit utiliser pour la première fois un système de vote électronique ne devrait pas avoir besoin de formation poussée. De même, une application technologique que les nombreux préposés aux bureaux de vote seront appelés à utiliser devrait être simple et ne nécessiter que très peu de formation.
Inversement, les employés et les sous-traitants qui sont chargés de la conception, de l'exploitation et de la maintenance d'un système doivent avoir des aptitudes très spécialisées et une formation approfondie provenant d'études universitaires ou collégiales, d'une longue expérience pratique ou de stages pratiques intensifs, ou encore d'une combinaison des trois.
La majorité du personnel électoral régulier se situe entre ces deux mesures, en l'occurrence le personnel de soutien, les cadres, les superviseurs et le personnel de direction. Ces personnes font un usage quotidien de la technologie, mais celle-ci représente un outil dans l'accomplissement de leurs fonctions plutôt qu'une fonction en soi. Le degré de formation qu'elles nécessiteront dépendra de la complexité du système qu'elles auront à utiliser. Dans le cas des employés appelés à utiliser le traitement de textes, les chiffriers et d'autres logiciels de bureautique, une formation académique peut être avantageuse pour accroître le rendement et leur permettre un plus grand nombre de tâches qui n'auront pas à être confiées à des informaticiens.
Les fichiers suivants abordent d'autres questions reliées à la formation comme élément de la technologie :