À l’instar du Sénégal, le Trésor public de nombreux pays verse les fonds à l’OGE sous la forme d’une somme forfaitaire après approbation du budget par l’assemblée législative ou au début de chaque exercice financier. Cette approche suppose que l’OGE possède une autonomie financière, et souvent son propre compte bancaire, comme en Gambie. Dans certains cas, les fonds de l’OGE sont conservés et gérés par le ministère des Finances, auquel l’organisme demande de régler ses créanciers et son personnel, principalement par chèque. Dans des pays tels que le Bhoutan, le Ghana, les Îles Salomon, l’Ouganda, la Sierra Leone, la Tanzanie et la Zambie, le budget de l’OGE est versé directement au Fonds consolidé, mais dans d’autres la mise en œuvre de ce type d’approche peut nécessiter de surmonter au préalable d’importants obstacles juridiques et administratifs. Les fonds destinés aux processus électoraux des OGE relevant du modèle gouvernemental ou mixte (composante gouvernementale) peuvent quant à eux être versés au ministère de tutelle et dépensés par son intermédiaire ou bien directement par le biais des comptes bancaires du Trésor public.