La généralisation récente de l’usage des médias sociaux dans de nombreux pays pose un sérieux défi aux OGE. Les informations ne sont plus publiées par un nombre limité de sources relativement faciles à surveiller (principalement la presse écrite, la radio et la télévision), mais transmises presque instantanément entre les internautes et donc quasiment impossibles à suivre de manière exhaustive. La publication d’informations sur des sites Internet hébergés dans un autre pays rend difficile, voire impossible, l’application des lois relatives aux contenus. De nombreuses parties prenantes des OGE se servent des médias sociaux pour collecter ou partager des informations. Elles s’attendent à ce que ceux-ci y soient également présents et répondent rapidement et de manière concise aux questions et aux problèmes qui surgissent. À l’avenir, l’accès aux médias sociaux se fera de plus en plus à l’aide d’appareils mobiles.
Dans ce contexte, la communication médiatique ne peut plus se limiter à la tenue de conférences de presse animées par un représentant désigné de l’OGE et à la publication de communiqués de presse à la formulation soigneusement pesée. Les OGE doivent désormais passer par divers médias sociaux (Facebook, YouTube, Twitter, etc.) pour dispenser des informations au format contraignant que ceux-ci imposent et déléguer la responsabilité de la communication par le biais de ce type de modalités à un personnel capable de réagir très vite dans un langage de communiquant et non de bureaucrate, sans obligation de faire valider la plupart des messages par la voie hiérarchique.