Il est important que le cadre juridique électoral donne aux OGE la possibilité de participer à des activités électorales internationales. Nul OGE ou pays ne peut fonctionner en vase clos, et de nombreux OGE sont ainsi appelés parfois à fournir une assistance à leurs homologues, soit en envoyant des observateurs ou des conseillers techniques, soit en accueillant des missions d’études réalisées par d’autres OGE.
Bien que le cadre juridique de nombreux OGE ne prévoie pas leur participation à des missions d’assistance électorale internationale, beaucoup d’entre eux assument tout de même ces tâches à petite et à grande échelle. L’Afrique du Sud, l’Australie, le Canada, la France, le Ghana, l’Inde et le Mexique participent ainsi régulièrement à la coopération technique internationale, de manière bilatérale ou multilatérale. Nombre d’autres OGE participent régulièrement à des missions internationales d’observation ou à des activités de contact et d’échanges professionnels facilités par des réseaux régionaux d’agents électoraux. Au Bangladesh, le mandat de l’OGE prévoit un « soutien aux Nations Unies et à ses États membres pour l’organisation d’élections, par le biais d’une mise à disposition de superviseurs et d’observateurs, et de l’organisation de formations pour le personnel électoral ». Au Bhoutan, l’OGE a l’obligation légale d’apporter son aide aux pays et organismes étrangers sur des questions de nature électorale dans les situations approuvées par le ministère des Affaires étrangères.