Dans certains pays, la législation électorale définit non seulement les pouvoirs et les fonctions des OGE, mais aussi leurs responsabilités et obligations. Le droit national et international s’applique à eux en leur qualité d’organisme public, notamment pour ce qui touche aux droits humains et aux lois sur l’égalité de traitement pour les femmes, les minorités ethniques, les personnes handicapées et les populations déplacées.
En tant que défenseurs des valeurs démocratiques, les OGE ont des obligations de comportement et d’accessibilité envers la communauté qu’ils servent, même si celles-ci ne sont pas définies dans le cadre juridique électoral. Certaines de leurs res-ponsabilités sont liées à des questions telles que la transparence, la parité hommes-femmes, la sensibilité aux coutumes et aux traditions, le traitement de l’appartenance ethnique, l’accès au vote des groupes marginalisés et la mise en place de conditions propices à des élections équitables. L’OGE sud-africain a ainsi créé une commission de gouvernance et d’éthique (Governance and Ethics Committee) en charge d’élaborer une politique de responsabilité sociale.