Historique récent de la technologie électorale
Au cours des dernières décennies, les administrateurs électoraux ont introduit diverses technologies dans le processus électoral. Si elles peuvent présenter des avantages majeurs en termes d’exactitude, de rapidité, d’efficience et d’efficacité, elles soulèvent aussi de multiples problèmes en termes de sécurité, de coûts, de pérennité, de transparence et de dépendance vis-à-vis des fournisseurs.
Avec un système de gestion électorale entièrement électronique, l’intégralité du processus (inscription des électeurs, enregistrement des partis et des candidats, vérification des signatures de soutien réunies par les candidats, fabrication des bulletins de vote, logistique électorale, identification des électeurs, vote en bureaux ou à distance, dépouillement, transmission des résultats et promulgation des résultats préliminaires et définitifs) peut être prise en charge par des équipements électroniques et numériques et ne nécessiter qu’une intervention humaine très limitée. À l’heure actuelle, seuls quelques pays, à l’instar de la Norvège, ont atteint un tel niveau d’automatisation de l’administration électorale. En général, les OGE associent processus manuels et technologie électronique. Ces systèmes hybrides adaptés à leurs besoins, et sur lesquels influent des facteurs très divers, peuvent être considérés spécifiques aux pays qui les ont mis en place.