Le contexte électoral et administratif détermine si l’OGE a besoin de membres travaillant à temps plein ou à temps partiel. Dans les OGE permanents, les charges de travail peuvent être importantes durant tout le cycle électoral et nécessiter que les membres de l’OGE travaillent à plein temps afin d’être disponibles pour toute consultation ou décision rapide. Le plein temps peut être une bonne solution en cas d’activités récurrentes, comme l’organisation régulière d’élections partielles, l’éducation et l’information continues des électeurs, l’inscription permanente des électeurs ou les réformes régulières du droit électoral. Dans les OGE temporaires, la charge de travail en période électorale peut être telle qu’il est préférable d’avoir des membres exerçant à plein temps. La nomination de membres à plein temps peut aussi être appropriée lorsque l’impartialité et les compétences du secrétariat de l’OGE sont sujettes à caution.
Les OGE doivent évaluer, en fonction des coûts, l’intérêt d’employer des membres à plein temps lorsque l’intervalle entre les élections peut être de plusieurs années. Des conflits risquent également d’éclater entre les membres de haut rang du secrétariat et les membres à plein temps de l’OGE, surtout lorsque les premiers commencent à percevoir la présence des seconds comme une ingérence dans la mise en œuvre des politiques.
Certains cadres juridiques électoraux, comme en Indonésie, imposent des nominations à temps plein. D’autres pays, comme la Gambie, appliquent le même principe, mais sans obligation.
Dans les pays où les dates des élections sont fixes et où les OGE ont des responsabilités limitées entre les scrutins, il peut être préférable que leurs membres soient employés à temps partiel. Au Ghana et au Soudan du Sud, les membres des OGE travaillent à temps partiel, tandis que le président et le vice-président sont nommés à temps plein. Il est également possible pour les membres de servir à temps partiel entre les élections et à temps plein en période électorale.