Les réunions ouvertes au public peuvent accroître la confiance dans l’OGE. Lorsqu’il s’agit d’une obligation légale, il est important que l’OGE annonce les dates de ses réunions. Il est également important qu’il coopère avec la police pour assurer le maintien de l’ordre et l’application du protocole pendant ses sessions. En Bosnie-Herzégovine, en Lituanie et en Moldavie, la loi impose l’ouverture des réunions au public, qui est autorisé à enregistrer et filmer les sessions de l’OGE, sous réserve que cela ne perturbe pas ses travaux. En Lituanie, les réunions sont diffusées en direct sur le site Internet de l’OGE. À Guam, celui-ci organise une réunion publique le troisième jeudi de chaque mois à 16 heures.
En Afrique du Sud, les personnes qui ne sont pas membres de l’OGE ne peuvent pas assister aux réunions, sauf sur invitation spéciale, et souvent pour un point précis de l’ordre du jour. Les réunions à huis clos peuvent favoriser une discussion plus ouverte, surtout sur les questions sensibles. Les membres n’ont pas à craindre de représailles publiques lorsqu’ils s’expriment sur les sujets traités par l’OGE. Les décisions peuvent être présentées comme adoptées par l’ensemble de l’OGE, sans indication des dissensions dans le vote, présentant ainsi un OGE à l’unisson, à l’instar des décisions du cabinet dans le modèle de Westminster. Cependant, les réunions à huis clos limitent la transparence dans la prise de décision et peuvent éveiller les soupçons du public quant aux influences exercées sur l’OGE. Toute réunion à huis clos doit être rapidement suivie d’une annonce publique ou d’une conférence de presse portant sur les délibérations et leurs résultats.
Les décisions prises à chaque réunion doivent tout de même être rendues publiques, et la loi précise souvent que certaines décisions devront être publiées au Journal officiel ou dans le bulletin du gouvernement. De nombreux OGE présentent l’intégralité de leurs décisions sur leur site Internet.