Les OGE composés d’un nombre relativement important de membres peuvent avoir intérêt à former des comités pour superviser ou gérer certaines activités. En Indonésie, la création de tels comités, responsables devant l’ensemble des membres de l’OGE, a permis une plus grande spécialisation et concentration des membres sur les principales tâches politiques. Ces comités peuvent permettre de rationaliser les tâches de supervision durant les périodes d’activité électorale intense. Dans certains cas, ils peuvent inclure par cooptation des personnes qui ne sont pas membres de l’OGE, par exemple des professionnels extérieurs ou des employés du secrétariat de l’OGE. Certains OGE créent un groupe restreint, composé uniquement ou en partie de leurs membres, qui interagit avec le secrétariat de l’OGE au nom de l’ensemble des membres. Au Mexique, six comités sont prévus par la loi : formation électorale et éducation civique ; organisation électorale ; partis politiques ; service électoral professionnel ; registre électoral ; comptes rendus et contestations. L’OGE nigérian compte 15 comités couvrant les fonctions électorales essentielles, telles que la logistique ou l’organisation (appels d’offres, bien-être du personnel, etc.)