Une procédure de sélection équitable permettant de choisir les candidats les plus aptes constitue le point déterminant de la nomination du secrétariat d’un OGE. L’organisme délègue souvent le pouvoir de nomination au directeur du secrétariat ou à l’un de ses membres, qui peut lui-même déléguer la nomination des agents d’échelons inférieurs à d’autres membres du secrétariat. La nomination du personnel temporaire chargé de l’inscription des électeurs et de la tenue des bureaux de vote est souvent confiée à des comités électoraux ou à des directeurs de scrutin, ou à leurs équivalents au niveau de la circonscription électorale ou au niveau local.
L’obligation faite aux membres du personnel de signer le code de conduite de l’OGE afin d’être embauché constitue une bonne pratique, de même que la publication des nominations à des postes à responsabilités au sein de l’OGE et de son secrétariat sur le site Internet de l’organisme, dans les journaux et dans d’autres médias. Pour accélérer l’intégration du nouveau personnel au sein de l’OGE, il est important d’élaborer un programme d’orientation complet que tous les nouveaux venus doivent suivre au cours des semaines suivant leur prise de fonction.
Dans certains pays, comme au Mexique, l’OGE est entièrement responsable du recrutement et du licenciement du personnel de son secrétariat. La loi exige que tous les cadres, superviseurs et responsables techniques de l’OGE appartiennent au Service électoral professionnel, un service public spécialisé qui se consacre uniquement au travail électoral. Les citoyens peuvent y accéder à titre temporaire en suivant des formations ou en réussissant un concours d’entrée ou un examen. Pour devenir membre de plein droit, il faut passer les évaluations de performance annuelles requises, suivre une formation complémentaire et avoir participé à la gestion d’une élection. En 1992, les premiers membres de l’OGE ont été recrutés par l’intermédiaire de campagnes dans les médias nationaux.