Comme toute organisation publique ou privée dont les politiques et pratiques touchent le public, l’OGE doit rendre des comptes périodiquement à ses différentes parties prenantes sur sa performance, y compris en matière financière. L’OGE est responsable de ses activités et doit fournir périodiquement à ses parties prenantes et au public la preuve que ses activités sont efficaces et conformes aux normes prescrites à tous points de vue. Le principe de responsabilité (ou obligation de rendre compte) exige que l’OGE fournisse toute l’information nécessaire sur ses politiques, les résultats projetés, sa performance ainsi que les ressources qu’il a utilisées et projette d’utiliser, notamment les fonds publics et autres fonds.
Les OGE doivent rendre des comptes sur l’élaboration des décisions stratégiques qui donnent effet à leur mandat, et sur la mise en œuvre de ces décisions. Ils doivent aussi rendre des comptes sur la façon dont ils administrent les élections et se conforment aux lois et règlements régissant leurs activités. Surtout, ils doivent rendre des comptes sur la façon dont ils assurent des services de qualité aux électeurs et aux autres parties prenantes.
Le principe de responsabilité a plusieurs effets positifs sur la structure et les opérations de l’OGE. Il favorise la transparence en matière de performance, de financement et de dépenses. L’absence de mécanismes appropriés dans ce domaine peut conduire à des accusations de manque de transparence. Le fait de rendre des comptes influence positivement l’image d’indépendance, de bonne gouvernance et d’impartialité de l’OGE et l’aide à gagner la confiance du public et des parties prenantes importantes, notamment les partis politiques et les ministères. Pour assumer ses responsabilités tant internes qu’externes, un OGE doit avoir des mécanismes qui permettent d’évaluer ses activités et de vérifier, pour lui-même et pour ses parties prenantes, la qualité, l’efficacité et la probité de sa gestion opérationnelle et financière. Les principaux mécanismes de ce genre sont :
-
les audits;
-
les contrôles de qualité internes;
-
les évaluations;
-
les bilans postélectoraux;
-
les contrôles par les pairs;
-
la supervision externe.