Plusieurs composantes de l’appareil judiciaire peuvent être amenées à se pencher sur les activités de l’OGE. Les OGE peuvent avoir besoin de la police et des autorités judiciaires pour les enquêtes sur de présumées infractions électorales, et doivent paraître devant la justice criminelle ou les tribunaux administratifs pour toute poursuite judiciaire découlant de ces enquêtes. L’OGE, ses membres ou son personnel peuvent faire l’objet d’enquêtes judiciaires ou de litiges civils, et les politiques et pratiques administratives de l’OGE peuvent être contestées devant les tribunaux.
Une attitude générale d’ouverture vis-à-vis de ces organismes (en s’assurant qu’ils sont bien informés de toutes les activités et décisions de l’OGE grâce à des réunions régulières, qu’ils reçoivent toutes ses publications et qu’ils sont invités à inspecter les opérations de l’OGE) aide à cultiver de bonnes relations. Cela doit être fait d’une manière qui ne compromet pas, et qui ne semble pas compromettre, l’indépendance de décision de l’OGE ou de l’organisme de règlement des litiges. Il importe au plus haut point que l’OGE se montre professionnel, accessible et coopératif dans toutes ses relations avec le système judiciaire.