C’est une pratique commune pour les OGE de soumettre leurs propositions budgétaires au Trésor pour approbation préalable, mais certains (comme la Commission électorale du Royaume-Uni) soumettent directement les leurs au pouvoir législatif ou à un comité du pouvoir législatif. Dans certains pays, tels que le Costa Rica, le pouvoir législatif n’est pas habilité à modifier ou rejeter quelque partie que ce soit du projet de budget présenté par l’OGE. Dans d’autres, comme le Nigeria et les Seychelles, les parties du projet de budget relatives aux salaires et allocations des membres de l’OGE ne peuvent pas être changées par le pouvoir exécutif ou ses agences.
Au Canada, le budget de l’OGE comprend deux parties : l’autorité administrative, qui couvre des éléments tels que le personnel permanent et le soutien matériel, et l’autorité statutaire ou législative, qui couvre les dépenses supplémentaires liées directement à une élection ou un référendum. L’autorité administrative peut être modifiée par le gouvernement, mais pas l’autorité statutaire ou législative. L’OGE fournit au gouvernement une estimation annuelle de son budget électoral, mais est autorisé à dépenser plus que cette estimation s’il juge que cela est nécessaire pour la conduite de l’élection. À la suite de l’élection, l’OGE rend compte de ces dépenses à un comité du pouvoir législatif.