Les parties prenantes ne sont pas toutes bien disposées envers les OGE. Certaines peuvent être difficiles pour des motifs légitimes, par exemple si l’OGE ne les a pas traitées avec équité, respect et impartialité. D’autres peuvent être simplement difficiles pour des raisons telles que des conflits de personnalité, des malentendus passés ou la recherche d’un avantage politique. Il est commun que des candidats ou des partis politiques menacent de boycotter des élections ou de s’en retirer en accusant l’OGE d’incompétence ou de partialité, ou blâment celui-ci s’ils ont perdu une élection. Cela peut être dû à un manque d’équité et d’impartialité de la part de l’OGE, à des actions entreprises par des entités qui ne sont pas sous le contrôle de l’OGE, ou à un manque d’appui public envers les candidats ou les partis concernés.
L’OGE peut avoir à décider s’il est préférable de traiter directement ou indirectement avec une partie prenante difficile, ou s’il vaut mieux être sur l’offensive ou la défensive avec cette dernière. Si un petit parti politique avec peu de partisans annonce qu’il boycotte une élection, l’OGE peut décider de réaffirmer sa position publiquement et de suivre la situation. Si un grand parti influent décide de boycotter une élection, l’OGE peut avoir besoin de chercher la médiation d’une tierce partie. Il peut être avantageux de faire appel aux tribunaux afin d’obtenir une décision exécutoire si les différences entre l’OGE et une partie prenante concernent l’interprétation de la loi.
Les structures de liaison (p. ex. groupes de travail avec la société civile ou les fournisseurs, comités du pouvoir législatif, comités de liaison avec les partis politiques) peuvent aider à atténuer ou résoudre les différends entre l’OGE et ses parties prenantes. Quand une grande majorité des membres d’un groupe de liaison appuie l’OGE, le point de vue divergent d’une partie prenante difficile peut être amorti ou neutralisé. En revanche, quand une grande majorité appuie la partie prenante difficile, l’OGE peut reconnaître que le problème ne vient pas seulement d’une partie prenante difficile mais de perceptions communes de sa performance.
Quand les différences entre l’OGE et une partie prenante difficile sont presque irréconciliables, l’OGE peut adopter une stratégie de défense contre les attaques. L’OGE peut utiliser divers moyens de communication pour clarifier sa position (p. ex. communiqués de presse, interventions du porte-parole de l’OGE dans des émissions de nouvelles et d’autres médias, déclarations diffusées sur le site Web de l’OGE) afin que le public comprenne la version des faits de l’OGE. Ce dernier peut chercher à mettre en relief les points d’accord plutôt que les divergences afin de montrer qu’il est capable de travailler avec une partie prenante difficile.
S’il maintient de façon irréprochable un haut niveau de transparence, d’impartialité, de dignité, d’intégrité, de professionnalisme, d’efficacité et de qualité de service dans toutes ses relations avec les parties prenantes, l’OGE est bien placé pour se défendre contre ses détracteurs.