Dans les pays où les membres de l’OGE sont nommés unilatéralement, par exemple par le chef de l’État, aucun autre consentement n’est requis, et il ne peut y avoir aucune consultation ou conseils d’autres institutions, telles que l’assemblée législative, les partis politiques ou la société civile, avant les nominations à l’OGE. Si le chef de l’État procède à de telles consultations ou reçoit des conseils (comme c’est souvent le cas), le processus est officieux et non contraignant. Dans des pays comme l’Inde, la Malaisie, le Sénégal et la Zambie, le chef de l’État nomme unilatéralement les membres de l’OGE. La nomination unilatérale de membres de l’OGE, surtout par l’exécutif, a été critiquée par beaucoup d’analystes, selon lesquels cela pourrait encourager le chef de l’État à nommer des membres sympathisants du gouvernement et du parti au pouvoir plutôt que des arbitres impartiaux face au processus électoral.
Dans d’autres pays comme le Costa Rica, la Cour suprême nomme unilatéralement les membres de l’OGE. Leur nomination est faite par deux tiers des membres de la cour.