Bien qu’on dise que « la démocratie n’a pas de prix », tout OGE doit s’employer à améliorer la pérennité des élections démocratiques. Il importe de contrôler les dépenses en raison de plusieurs facteurs : coûts croissants des biens et services électoraux (y compris les nouvelles technologies), contraction des budgets du secteur public, fréquence croissante des élections tenues par des institutions politiques de différents niveaux, et forte concurrence entre les pays plus pauvres pour l’aide financière des donateurs internationaux. Par ailleurs, l’euphorie entourant une élection transitionnelle bien financée et bien conduite doit être tempérée par la réalisation du fait que des niveaux de financement similaires ne seront pas nécessairement disponibles pour les élections à venir.