Un OGE ne fonctionne pas dans le vide, ni de façon complètement isolée. Lorsqu’il prend des décisions concernant ses politiques ou ses pratiques, l’OGE doit tenir compte des préoccupations et intérêts légitimes d’une multitude de parties prenantes, de clientèles et de publics. Si l’OGE ne veille pas à créer et à maintenir des relations saines avec ces parties prenantes, des malentendus et soupçons surviendront, minant la confiance du public envers le processus électoral en général, et envers l’OGE en particulier.
Bien que la bonne gestion des parties prenantes soit essentielle au succès de tout OGE, ce sujet est rarement enseigné ou expliqué dans le milieu des OGE.
Comme dans le monde des affaires, où les entreprises doivent investir dans la satisfaction du client en vue d’augmenter leur clientèle et d’accroître leur rentabilité, l’OGE doit « connaître son public » afin que ses biens et services soient toujours bien adaptés aux exigences de ses clients (parties prenantes). Cela aide à développer la confiance de la clientèle et à assurer un bon appui aux politiques et pratiques de l’OGE, qui gagne ainsi en crédibilité.
En d’autres termes, il y a une corrélation entre l’appui et la loyauté des parties prenantes et la crédibilité de l’OGE : moins l’appui et la loyauté des parties prenantes est grande, plus la crédibilité de l’OGE est compromise. Par exemple, un OGE peut organiser une élection juste et sans failles du point de vue technique, mais si les parties prenantes ne sont pas impliquées et ne sont pas tenues informées du processus, leurs soupçons et leur méfiance peuvent mener au rejet du résultat de l’élection. Il est donc important que l’OGE favorise la transparence et adopte une approche participative qui associe les parties prenantes à l’administration de l’ensemble du processus électoral.