L’audit financier interne de l’OGE est son dernier mécanisme de contrôle interne pour assurer la probité et l’intégrité financière. De son côté, l’audit financier externe examine les comptes de l’OGE pour fournir une opinion indépendante sur leur exhaustivité, leur conformité, leur intégrité et leur exactitude. La plupart des OGE sont tenus de soumettre des états financiers annuels vérifiés qui sont liés au plan annuel de travail. Le rapport peut faire état du niveau des contributions financières de l’État et des sources externes, le cas échéant, et de l’utilisation de ces fonds.
Les élections donnent lieu à un grand nombre d’opérations financières : acquisition de matériel, versement de salaires au personnel supplémentaire, etc. Beaucoup d’OGE ont un personnel relativement nombreux et dispersé, y compris des milliers de travailleurs temporaires, et achètent pour plusieurs millions de dollars de matériel et de services, souvent dans un laps de temps très court. Ce genre d’environnement peut être propice à la corruption et au détournement de fonds si des mesures de prévention adéquates ne sont pas en place.
Les audits financiers visent à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers d’un OGE représentent fidèlement sa situation financière, ses résultats d’opérations et son flux de trésorerie, conformément aux principes de comptabilité et aux normes de déclaration financière généralement acceptés. Ces audits cherchent à établir si toutes les opérations financières ont respecté les critères de conformité financière, selon les règles de l’OGE lui‑même ou selon des lois ou règlements applicables à l’ensemble du secteur public. Ils aident également à déterminer si la structure de contrôle interne de l’OGE est conçue et appliquée de façon à bien garantir l’exactitude et l’intégrité des données financières et à prévenir la fraude.
L’audit financier peut couvrir une partie ou la totalité des éléments suivants :
a) états financiers et information financière (revenus et dépenses, encaissements et décaissements, inventaire des biens, etc.);
b) demandes budgétaires et variations entre la performance financière estimée et réelle;
c) conformité aux lois et règlements, surtout pour les achats, la comptabilité, les mesures anticorruption et la diffusion de l’information sur les contrats et les subventions;
d) contrôles internes relatifs aux fonds, aux biens et aux rapports financiers.