Sauf dans les pays où les préposés au vote sont tenus de remplir un devoir civique pour lequel ils ne sont pas rémunérés, les coûts de dotation constitueront vraisemblablement les principales dépenses d'une élection. Aussi, les économies qui peuvent être réalisées à ce chapitre ont généralement un impact très grand. On doit tenir compte notamment des coûts suivants :
- les salaires du personnel de l'administration électorale permanente et les coûts des heures supplémentaires, des déplacements et des repas;
- la rémunération du personnel temporaire de l'administration électorale, dans les bureaux et au siège de l'administration, les salaires et les allocations pour la formation, les heures supplémentaires, les déplacements et les repas;
- la rémunération des responsables des bureaux de vote et les allocations pour la formation, les déplacements, les repas ou la nourriture;
- les services spéciaux fournis aux responsables des bureaux de vote ou au personnel d'administration, par exemple, les véhicules et le logement temporaire en région éloignée;
- les coûts de recrutement du personnel temporaire.
Voici quelques mesures susceptibles d'entraîner des économies :
- le recours à des préposés ou à des responsables du vote qui ne sont pas rémunérés, parce que leurs services sont prêtés par un autre organisme gouvernemental, ou qu'ils font ce travail bénévolement;
- le recours aux services de personnes ayant travaillé lors d'élections antérieures, ce qui permet de réduire les coûts de recrutement et de formation en plus d'améliorer l'efficacité générale des opérations et des services aux électeurs;
- l'utilisation d'un système standard efficace, tenant compte de la charge de travail, pour déterminer combien de responsables du vote doivent être affectés à chaque bureau de scrutin (voir Énoncés de qualités et de tâches pour les préposés au vote).